Communiqués

Réponses aux attaques et mensonges contre la Zad

Réponse du groupe presse de la ZAD de Notre Dame des Landes à la campagne de diffamation orchestré par voie de presse par la préfecture de Loire-Atlantique concernant les « fauteurs de troubles » zadistes…

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Depuis quelques jours comme avant chaque grande mobilisation, une petite histoire croustillante visant à stigmatiser le mouvement anti-aéroport, et en particulier les occupants de la zad, est servie aux médias. En l’occurence, une maison en bordure de la zad, malencontreusement squattée brièvement il y a deux ans contre l’avis des ses anciens habitants et laissée vide depuis. Certains s’empressent de la relayer, de l’amplifier à grand coup de généralités mensongères et ne se gênent pas pour conclure que « les riverains » seraient opposés aux « zadistes ». Ces opérations de communication cherchent à diviser, à jouer sur les peurs, fantasmes et préjugés. Un ancien maire déclare que « tout le secteur » serait « soumis à la loi du plus fort imposée par des mercenaires-occupants qui font régner la terreur ». Dans le même registre grotesque, le nouveau président de région n’hésite pas quant à lui à comparer la zad à « Mossoul » ou « Damas ». Mais aussi insistantes que soient ces opérations de propagande, elles ne peuvent masquer la réalité locale et la force du mouvement. Face à ces attaques nous voulons ici rappeler que :

  • la quasi-totalité des habitants des bourgs alentours est fermement opposée au projet d’aéroport.
  • une très grande partie d’entre eux entretient des rapports de bon voisinage avec les occupants de la zad. En 2012, de très nombreux habitants du coin se sont mobilisés pour soutenir et ravitailler ces occupants lorsque milles policiers sont venus envahir la zad et y détruire des fermes et maisons. Depuis, beaucoup de ces habitants ont participé aux chantiers collectifs, fêtes et mobilisations ou passent au quotidien sur la zad. Des liens denses se sont tissés dans la lutte et on peut affirmer sans risque de se tromper que la solidarité locale sera de nouveau au rendez-vous en cas de nouvelle tentative d’expulsion de la zad.

Nous n’affirmons pas ici qu’il n’y ait jamais eu d’incidents avec certains habitants des bourgs alentours, notamment pendant la période de fortes tensions créée par l’occupation policière qui a suivie l’opération César. Il est alors aisé, comme dans n’importe quel village ou coin de banlieue qui se retrouve sous les feux des projecteurs, de monter quelques faits divers en épingle dans les médias et de les ressasser ensuite à l’infini pour faire de l’esbrouffe. C’est ce que s’emploient, de loin, quotidiennent à faire Retaillau, Mustière et consorts pour semer la zizanie. De près, la réalité du terrain est toute autre, ouverte au dialogue, à l’entraide et à la volonté de vivre ensemble.

Nous n’affirmons pas cependant ici faire l’unanimité. A chaque fois que des gens décident de vivre en porte à faux avec les normes sociales individualistes et consuméristes, elles sont sujettes à la critique et à des attaques. Il y a des forces réactionnaires dans les bourgs autour de la zad comme partout ailleurs. Cependant, ce qui s’expérimente collectivement sur la zad, en terme social, agricole ou politique, est porteur d’un espoir tangible pour toutes celles et ceux qui ressentent aujourd’hui que le monde productiviste et marchand va droit dans le mur.

Les voix qui se font entendre du coté des pro-aéroport sont avant tout celles des lobbys patronaux et des élites politiques locales. Et c’est bien le gouvernement qui fait « régner la terreur » lorsque ses hommes armés débarquent dans le bocage et qui engage « des mercenaires » privés pour mener à bien ses projets. Mais contrairement au mouvement anti-aéroport, les pro n’ont jamais bénéficié d’une quelconque assise populaire. Et ce pour une simple et bonne raison : cet aéroport comme tant d’autres projets d’aménagement nuisibles du territoire va à l’encontre de la volonté et des intérêts des populations concernées. Nous continuerons à lutter pour un avenir partageur et sans aéroport, main dans la main avec les habitants et paysans qu’ils voudraient forcer aujourd’hui à partir.

Le groupe presse de la zad

(Zad.nadir.org)

NDDL : Vinci recule, Paris se mobilise

Plusieurs centaines de personnes se sont réunies ce jeudi place Stalingrad à Paris en soutien avec les habitants de Notre-Dame-des-Landes alors que se tenait à Nantes un énième procès. Vinci comptait cette fois-ci accélérer les expulsions.

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Midi et demi, trois cents personnes sont massées sur un côté de la place Stalingrad, dans le nord de Paris. Au même moment, ils sont au moins cinq cents à manifester devant le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Nantes. Une militante du comité de soutien en Île-de-France assure la liaison entre les deux mobilisations. Le téléphone dans une main, le micro dans l’autre, elle annonce en direct la bonne nouvelle de la journée : la procédure d’expropriation lancée en urgence par Aéroport Grand Ouest (AGO, filiale de Vinci) vient tout bonnement de tomber aux oubliettes.

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Récits du convoi Cap sur la COP de NDDL vers Paris

Après 2h de blocage de la nationale 23 et du convoi de Notre-Dame-des-Landes vers Paris par la police, celui-ci a été libéré. Les participants au convoi avait décidé d’un commun accord de refuser de décliner leur identité et donc se laisser ficher. Alors que les soutiens de la région commençaient à se rendre sur place, le ministère de l’intérieur a finalement accepté de laisser repartir librement le convoi, en se contentant d’une déclaration au mégaphone. Un policier a affirmé dans le micro que le convoi serait interdit d’accès à Saclay, l’étape avant paris et qu’un périmètre de “sécurité” serait déployé autour de la ferme de l’agriculteur qui devait nous accueillir. Il a aussi annoncé que toute tentative de passer à Saclay ou en île de France serait sévèrement réprimé. Mais pour l’heure le convoi a repris sa route …

Lire aussi: Le convoi Cap sur la COP interdit d’un département de plus (25/11/2015)

Récit de la première journée du convoi : samedi 21 novembre

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Cela s’affaire, charge, construit et décore à tout va depuis la veille à la Vache rit malgré la pluie battante. Le soir, les participant-e-s au convoi se sont retrouvés pour une assemblée permettant d’exposer l’organisation du convoi et d’appeler les un-e-s et les autres à s’inscrire sur les différentes tâche collectives.

En ce samedi matin ensoleillé, l’humeur générale est excellente et plein de gens de la zad et du coin sont venus soutenir le départ du convoi ou l’accompagner sur quelques kilomètres. Dans ce contexte plombé, il est crucial d’affirmer en acte notre volonté de ne pas laisser le gouverment museler la contestation sociale et environnementale lors de la cop 21. La tracto-vélo résonne alors comme un défi face aux interdictions de manifestations faites par le gouvernement.

Pour le premier jour, on part en peloton commun à 200 vélos suivis des 5 tracteurs et une remorque. On est quasi autant que le tour de France et on a une caravane logistique à faire rêver : un tracteur qui tire une cabane infokiosque et point d’acceuil, un autre qui tracte des toilettes sèches, un pour les tables et bancs, un pour les sacs et affaires perso histoire de rouler léger, une voiture média pour commenter la course et des véhicule-cantines pour foncer en avant nous préparer les repas. On a même des supporters sur le bord de la route dans les villages alentours pour crier et agiter des fanions.

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(NDDL-IDF) Cap sur la COP avec les convois !

Depuis plusieurs mois maintenant, les luttes de territoire s’organisent pour converger sur Paris à l’occasion de la COP21, dans des convois et marches qui partent de l’est, de l’ouest de la France, de Forcalquier et d’Agen.

logo-capsurlacopCes marches festives et pacifiques amènent entres autres, la question des grands projets de construction et d’aménagement du territoire sur les places parisiennes. Des centaines de personnes étaient au départ ce matin des convois, à Dijon et Angers et des dizaines d’autres personnes s’apprêtent à se joindre à elles en chemin, lors des différentes étapes qui jalonneront le trajet vers le plateau de Saclay.

Ce lundi matin vers 11h le convoi de l’ouest s’est retrouvé bloqué à Anetz par plus d’une centaine de policiers durant près de 2h. Si le convoi a finalement été libéré, le message délivré était que les convois ne seraient pas autorisés à accéder au plateau et s’exposeraient à une sévère répression, s’ils persévéraient. Ce n’était pourtant pas le message qu’on avait reçu de la part des autorités en Essonne, où on avait cru comprendre que la tolérance serait de mise. Les préfectures doivent-elles accorder leurs violons ou bien doit-on y voir l’oeuvre du ministère de l’Intérieur ou encore celle de Matignon ? Si avec les attaques du 13 novembre, Manuel Valls s’était senti pousser des ailes sécuritaires, qu’il pensait pouvoir purement et simplement confisquer la contestation lors de la COP21 sous couvert d’état d’urgence, les appels qui se multiplient un peu partout en France à braver l’état d’urgence et enfreindre les interdictions de manifester, devraient lui faire comprendre que la stratégie de l’étouffement ne fait qu’attiser le feu du mécontentement social qui couve depuis quelques mois en profondeur. Il avait annoncé en octobre que les travaux reprendraient à Notre Dame des Landes au printemps, quelques semaines plus tard le préfet de Loire-Atlantique annonce que ce n’est plus une priorité. Il faut croire que le vent tourne et porte avec lui suffisamment de braises pour que la moindre étincelle menace de faire jaillir un incendie. Dans cette situation, brandir le bâton ne ferait qu’allumer notre colère et précipiter notre détermination à résister avec plus de vigueur encore que nous ne l’avions fait en 2012 et au cours des mois qui ont suivi.

Les collectifs de soutien se sont réveillés, et nous sommes plus nombreu-ses encore et prêt-e-s à répondre à toute nouvelle menace sur Notre-Dame-des-Landes. En interdisant les convois d’arriver à Paris, les autorités ne feront que renforcer l’intérêt et l’engouement qu’ils suscitent. En ayant interdit la manifestation du 29 novembre, en confisquant à la « société civile » sa marche légitime pour le climat, elles ont généré une grande frustration et un besoin de se rallier à toutes les autres manifestations qui auront lieu lors de la COP21, que ce soient les convois ou les actions directes de désobéissance massive. Les réprimer et tenter de les entraver ne font que les décupler.

Si le gouvernement, non content de mener la guerre hors de ses frontières, veut la conduire également à l’intérieur contre la société toute entière avec le même discours martial, alors la COP21 ne sera que le commencement d’une lutte acharnée qui dépasserait de loin les enjeux de la construction d’un aéroport, de lignes ferroviaires, de haute-tension ou encore de sites d’enfouissement de déchets nucléaires. C’est une lutte pour une autre vision de l’avenir que nous mènerons à Paris, et dans toutes les villes de France et d’Europe. Car si la mondialisation s’est offerte une nuisance sans frontière, nos réseaux de résistances se sont tissés une détermination collective qui trouve également des échos dans bien des endroits du monde.

Nous ne nous laissons pas intimider, alors que dans la morosité pesante qui nous a happé après le 13 novembre nous tentons de maintenir une manifestation belle et festive, nourrie d’imaginaires plus chaleureux que le monde sécuritaire que les gouvernements occidentaux nous promettent. Que l’état garde ses policiers, il en aura besoin pour les écoles, les églises, les supermarchés, chaque coin de rue de chaque ville, plutôt que de les mettre en travers de notre route pour nous empêcher d’organiser un banquet.

Nous vous appelons tou-tes à nous rejoindre le 28 novembre en vélo sur le plateau de Saclay ou à pieds au Carrefour des communes pour offrir une arrivée triomphale aux convois, marcher ensemble sur Paris et y trinquer à la résistance le 28 novembre à Paris !

État d’urgence, état policier, vous ne nous empêcherez pas de manifester !

Le Collectif francilien de soutien à Notre-Dame-des-Landes
collectifnddlparisidf(at)riseup.net

ZAD-NDDL – S’ils reviennent, on résistera plus fort encore !

Appel à tous les comités et personnes solidaires

Depuis la zad de Notre dame des landes, réactions en cas d’opération policière, d’expulsion ou de démarrage de chantiers de l’aéroport.

Des comités de toute la région se sont réunis à plusieurs reprises au cours des deux dernières années pour planifier les réactions en cas de nouvelle attaque sur la zad ou démarrage des travaux. Alors que 17 recours contre l’aéroport viennent d’être rejetés, le premier ministre renouvelle ses menaces d’intervention. Celles-ci ne seront pas forcément suivies d’effet. Le gouvernement préfèrera peut-être tenir ses engagements passés et attendre sagement le résultat des procédures d’appel. Cependant, nous estimons nécessaire que chacun-e soit en mesure de parer à toute éventualité. Nous souhaitons donc rappeler les propositions élaborées à ce sujet en intercomités.

A chacun-e de s’organiser pour pouvoir les adapter localement le moment venu. C’est la mise en commun de ces différents types d’actions, à plusieurs échelles géographique, qui nous permettra de les faire renoncer de nouveau.

Partout :

– Appel à remettre à jour les chaînes téléphoniques et mails dans tous les comités. Si des signes d’opérations policières massive apparaissent et sont confirmés, un appel commun à réagir émanera de COPAIN, de l’ACIPA et d’occupant-e-s de la zad

Sur la zad et juste autour :

– Appel à venir résister sur la zone même et à en faire en sorte que la zad ne se retrouve pas enclavée et encerclée. Faire en sorte que les déplacements et check-points policiers soient perturbés et que les soutiens et ravitaillements circulent.

Dans la région :

– Dès le premier jour de l’opération, actions coordonnées de bloquages des routes ou des opérations escargot, sur les points d’accès à la zone ou sur les grands axes, ponts et points stratégiques de la région, et/ou à des occupations de lieux du pouvoir.

– Un point d’info permanent sur la situation devant la préfecture, et un système de communication entre les différents points de mobilisation.

– Des actions nocturnes de casserolades et autres manifestations sonores devant les hotels où seront logés les policiers et gendarmes.

– Une convergence le soir même, à partir des différents points de blocage ou d’actions, pour se rendre à 18h devant la Préfecture et une assemblée après coup dans un lieu réservé pour se coordonner en vue des jours suivants.

– Une manifestation le samedi à Nantes après une semaine d’opération. A l’extérieur de la région :

– Appel à occupation des lieux de pouvoir ou à des opérations de ralentissement des flux localement, ainsi qu’à venir sur le terrain défendre la zad pour ceux et celles qui le peuvent.
L’aéroport ne se fera pas – La zad de Notre Dame des Landes continuera à fleurir !

Les inculpé.e.s du procès Pinault relaxé.e.s !

16Le 27 janvier 2013, 15 personnes se sont invité.e.s dans le parc du château familial des multi-miliardaires François et François-Henri Pinault -actionnaires du groupe VINCI- pour dénoncer leur responsabilité dans la construction du futur aéroport de NDDL. Un pique-nique, une banderole, des slogans pour signifier que nous faisons fi de l’impunité dont bénéficient Pinault et consorts qui exploitent, expulsent et bétonnent au gré de manœuvres politiques et de grands transferts financiers.

La répression ne s’est pas fait attendre, les visiteurs et visiteuses du domaine ont été placé.e.s en garde-à-vue durant 45 heures, inculpé.e.s de « violation de domicile », « menaces de mort », « refus de se soumettre aux opérations de relevés signalétiques » et « refus de se soumettre aux prélèvements biologiques ». Ils/elles ont comparu.e.s devant le Juge des Enfants au TGI de Paris (1 personne) et au TGI de Versailles (14 personnes) le 3 juin. Le 24 juin, le tribunal de Grande Instance de Versailles condamnait les 14 inculpé.e.s à 2 mois de prison avec sursis, 5 600€ d’amende, 1 250€ de frais de justice, et à 1€ de dommage au bénéfice de la partie civile. Les scellés étaient confisqués, et la demande de non-inscription au casier B2 refusée. Ils ont donc fait appel.

Le procès en appel s’est tenu le 5 mars 2014. Ce 21 mai, la cour d’appel a rendu son délibéré et prononcé la relaxe pour l’ensemble des inculpé.e.s. Les refus de prélèvement ADN et de signalétique sont tombés suite à des nullités de procédure que nous avons soulevées, mais c’est bien sur le fond que les condamnations pour les délits de violation de propriété privée et de menace de mort ont été rejetées.

Si nous sommes satisfait.e.s de ce verdict, nous n’oublions pas tou.te.s les autres inculpé.e.s. Un nouveau procès, pour diffamation cette fois, nous opposera à FH Pinault à l’automne.

Un grand merci à toutes les collectifs et toutes les personnes qui nous ont soutenu.e.s !

Solidarité avec les inculpé.e.s !
La lutte contre l’aéroport et le monde qui va avec continue ! Vinci dégage !

Le collectif francilien de lutte contre l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes / http://www.nddl-idf.org

Communiqué de presse inter-comités de soutien à la lutte de nddl suite à la manif du 22/02/2014

Nous, comités de soutien à la lutte de NDDL de toute la France et de plus loin encore, soutenons pleinement la position exprimée dans le communiqué de presse des organisateurs/trices de la manifestation du samedi 22 février 2014 à Nantes.

Nous tenons à souligner l’incontestable succès de ce rassemblement et notre plaisir à y avoir participé.
Une manif populaire, puissante, digne. C’est une convergence forte à souligner entre urbains et monde agricole!
Nous sommes d’autant plus regonflé.es et motivé.es pour les suites de la mobilisation que cette journée de manifestation a permis un moment de retrouvailles et d’échange et nous a permis
de prendre la mesure de nos forces et de nos soutiens.
Et d’autant plus convaincu.es qu’au vu de la mobilisation qui ne cesse de s’élargir année après année, l’arrêt du projet ne saurait être qu’inéluctable, malgré la propagande qui voudrait nous faire croire le contraire.

Cette manifestation comme les luttes auxquelles nous participons ici et là contre les grands et petits projets nuisibles imposés nous apprend ou nous confirme d’où vient la violence réelle et comment elle est instrumentalisée par les puissants- industriels, financiers, gouvernementaux et média-s.

Nous déplorons la présence policière excessive dans les rues de Nantes ce samedi 22 et nous apportons tout notre soutien à celles et ceux d’entre nous qui ont été blessé.es au cours des interventions des forces de l’ordre.

Nous ne nous laisserons pas tromper. Nous sommes et resterons uni.es.

Les comités de soutien continueront les actions visant à informer le public des enjeux de la défense de la Zad et envisageront, en fonction de l’évolution de la situation, les actions nécessaires
d’opposition au projet d’aéroport. En cas d’intervention sur la Zad, les comités rappellent qu’ils se tiennent notamment prêts à répondre à l’appel lancé par les opposants: venir en renfort sur place, bloquer Vinci, ses alliés et ses sous-traitants par tous les moyens jugés nécessaires et occuper les lieux de pouvoir là où ils sont.

Résistance !

Mercredi 26 février 2014
(suite…)

COMMUNIQUE DE PRESSE / Mardi 26 février 2014

Collectif IDF de soutien à la lutte de Nddl contre l’aéroport et son monde

Les opposants au projet d’aéroport de NDDL et de son monde ne sont pas dupes du changement de tactique de la part des défenseurs du projet : leur volonté de l’imposer en force est passée d’une logique frontale d’expulsions et d’occupation policière de la zone à défendre, à une logique moins spectaculaire mais tout aussi obstinée, aussi bien par le biais d’arguments pseudo-écologiques (déplacements des espèces, mesures dites « de compensation » etc) qu’à l’aide d’arsenal juridique et politique (arrêtés préfectoraux, arbitrage européen en faveur du Partenariat Public Privé etc).

La manifestation du 22 février 2014 avait pour but de signifier au gouvernement, à Vinci et aux pro-aéroports que le projet ne saurait passer en force sans rencontrer une fois de plus une résistance déterminée des opposants ; l’importance de la mobilisation de samedi l’a démontré : les différentes formes qu’a pu prendre cette manifestation, malgré les tentatives de division relayées par les médias, ont participé de sa force. (suite…)

Procès d’appel pour les inculpé.e.s de l’affaire Pinault le 5 mars

VENEZ NOMBREUX SOUTENIR les inculpé.e.s du Collectif francilien de lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes…

MERCREDI 5 MARS
procès en appel de l’affaire Pinault (14 personnes)
Cour d’appel de Versailles, 18ème chambre correctionnelle, section B
RV à partir de 13h – Audience à 14h
Lieu: 5, Rue Carnot, Versailles
RER-C (Versailles-Rive gauche)
ou Transilien (Versailles-Rive droite)

Pique-Nique de soutien devant le tribunal
(rassemblement déclaré) (suite…)

Toutes et tous à la manifestation à Nantes le 22 février !

Nous ne les laisserons pas faire ! Les travaux ne commenceront pas !

Nous ne les laisserons pas faire ! Les travaux ne commenceront pas !

Toutes et tous à la manifestation de Nantes le 22 février 2014 !

L’État et les pro-aéroport menacent de passer de nouveau en force. Ils prétendent débuter, dans les mois qui viennent, la destruction des espèces protégées et les chantiers de l’aéroport.

Une nouvelle vague d’expulsions pourrait survenir.

Nous ne les laisserons pas faire ! Les travaux ne commenceront pas !

Manifestons massivement à Nantes le 22 février !

Sur place, le mouvement est plus vivant encore qu’à l’automne 2012, les liens plus denses, les champs plus cultivés et les habitats plus nombreux. Au delà, plus de 200 comités locaux se sont créés, en solidarité avec la lutte et pour la faire essaimer par chez eux.

En Ile-de-France, le collectif de soutien à la lutte contre l’aéroport ainsi que toutes les organisations opposées à ce projet inutile et nuisible organisent des bus au départ de Paris pour participer à la manifestation de Nantes le 22 février.

* Départ à 6h30 de la place de la Nation.
* Tarif : 40 euros A/R, réductions pour les petits revenus.
* Inscription : nddl22fevrier [at] riseup.net
* [signalez Nom / Prénom / n° de téléphone / E-mail]
* Chèques à l’ordre d’ATTAC France (précisez 22 Fev NDDL)
* à envoyer à ATTAC, 21 ter rue Voltaire 75011 Paris.

Plus d’infos (lieu d’arrivée, horaire et lieu de départ de Nantes) à venir.