Archives par auteur: Collectif NDDL-Idf

Les inculpé.e.s du procès Pinault relaxé.e.s !

16Le 27 janvier 2013, 15 personnes se sont invité.e.s dans le parc du château familial des multi-miliardaires François et François-Henri Pinault -actionnaires du groupe VINCI- pour dénoncer leur responsabilité dans la construction du futur aéroport de NDDL. Un pique-nique, une banderole, des slogans pour signifier que nous faisons fi de l’impunité dont bénéficient Pinault et consorts qui exploitent, expulsent et bétonnent au gré de manœuvres politiques et de grands transferts financiers.

La répression ne s’est pas fait attendre, les visiteurs et visiteuses du domaine ont été placé.e.s en garde-à-vue durant 45 heures, inculpé.e.s de « violation de domicile », « menaces de mort », « refus de se soumettre aux opérations de relevés signalétiques » et « refus de se soumettre aux prélèvements biologiques ». Ils/elles ont comparu.e.s devant le Juge des Enfants au TGI de Paris (1 personne) et au TGI de Versailles (14 personnes) le 3 juin. Le 24 juin, le tribunal de Grande Instance de Versailles condamnait les 14 inculpé.e.s à 2 mois de prison avec sursis, 5 600€ d’amende, 1 250€ de frais de justice, et à 1€ de dommage au bénéfice de la partie civile. Les scellés étaient confisqués, et la demande de non-inscription au casier B2 refusée. Ils ont donc fait appel.

Le procès en appel s’est tenu le 5 mars 2014. Ce 21 mai, la cour d’appel a rendu son délibéré et prononcé la relaxe pour l’ensemble des inculpé.e.s. Les refus de prélèvement ADN et de signalétique sont tombés suite à des nullités de procédure que nous avons soulevées, mais c’est bien sur le fond que les condamnations pour les délits de violation de propriété privée et de menace de mort ont été rejetées.

Si nous sommes satisfait.e.s de ce verdict, nous n’oublions pas tou.te.s les autres inculpé.e.s. Un nouveau procès, pour diffamation cette fois, nous opposera à FH Pinault à l’automne.

Un grand merci à toutes les collectifs et toutes les personnes qui nous ont soutenu.e.s !

Solidarité avec les inculpé.e.s !
La lutte contre l’aéroport et le monde qui va avec continue ! Vinci dégage !

Le collectif francilien de lutte contre l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes / http://www.nddl-idf.org

vendredi 21 mars # NDDL : Dansons, la lutte continue !

Vendredi 21 mars, concert de soutien au collectif francilien contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes et ses inculpé-e-s, au Lycée autogéré de Paris, 393 rue de Vaugirard, M° Convention

Après la manif du 22 février qui a vu plus de 40 000 manifestants défiler sous des formes diverses dans les rues de Nantes, la lutte continue !

Depuis la début de la mobilisation, le collectif NDDL IDF a vu 19 de ses militants inculpés.
15 sont passés en cour d’appel le 5 mars pour être allés pique-niquer chez un actionnaire de Vinci, François-Henri Pinault (le rendu sera prononcé le 21 mai).
De plus, FH Pinault a porté plainte auprès du collectif pour diffamation suite à la publication d’une affiche le représentant avec des dents de vampire.

On vous invite à venir faire la fête et à discuter de la lutte contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes et le monde qui va avec.

Au programme :
ZALEM / rap – Rennes
LES MEUFS / chanson rouge et noire
KWAGA BAND / musique traditionnelle irlandaise
FATALE MONSTRUM / psyche glam punk
(suite…)

Communiqué de presse inter-comités de soutien à la lutte de nddl suite à la manif du 22/02/2014

Nous, comités de soutien à la lutte de NDDL de toute la France et de plus loin encore, soutenons pleinement la position exprimée dans le communiqué de presse des organisateurs/trices de la manifestation du samedi 22 février 2014 à Nantes.

Nous tenons à souligner l’incontestable succès de ce rassemblement et notre plaisir à y avoir participé.
Une manif populaire, puissante, digne. C’est une convergence forte à souligner entre urbains et monde agricole!
Nous sommes d’autant plus regonflé.es et motivé.es pour les suites de la mobilisation que cette journée de manifestation a permis un moment de retrouvailles et d’échange et nous a permis
de prendre la mesure de nos forces et de nos soutiens.
Et d’autant plus convaincu.es qu’au vu de la mobilisation qui ne cesse de s’élargir année après année, l’arrêt du projet ne saurait être qu’inéluctable, malgré la propagande qui voudrait nous faire croire le contraire.

Cette manifestation comme les luttes auxquelles nous participons ici et là contre les grands et petits projets nuisibles imposés nous apprend ou nous confirme d’où vient la violence réelle et comment elle est instrumentalisée par les puissants- industriels, financiers, gouvernementaux et média-s.

Nous déplorons la présence policière excessive dans les rues de Nantes ce samedi 22 et nous apportons tout notre soutien à celles et ceux d’entre nous qui ont été blessé.es au cours des interventions des forces de l’ordre.

Nous ne nous laisserons pas tromper. Nous sommes et resterons uni.es.

Les comités de soutien continueront les actions visant à informer le public des enjeux de la défense de la Zad et envisageront, en fonction de l’évolution de la situation, les actions nécessaires
d’opposition au projet d’aéroport. En cas d’intervention sur la Zad, les comités rappellent qu’ils se tiennent notamment prêts à répondre à l’appel lancé par les opposants: venir en renfort sur place, bloquer Vinci, ses alliés et ses sous-traitants par tous les moyens jugés nécessaires et occuper les lieux de pouvoir là où ils sont.

Résistance !

Mercredi 26 février 2014
(suite…)

Manif du 22 février à Nantes : Une analyse d’un membre du collectif

Publication originale sur le site d’infos Paris-Luttes.info:

4f706d2cbf0125d15aefbdbc58011d35récit d’un après-midi d’affrontements

Récit chronologique et témoignages de la journée du 22 février, marquée par une répression rapide et violente qui, en 3 heures, a ratissé le quartier de l’île Feydeau et occasionné de nombreux blessés.

61584e55c3ec49a97d7a505cfd54765bchronologie d’un matraquage médiatique

Complémentaire de la répression policière, le traitement partial et partiel de cette journée de manifestation par les médias a amplement fait le jeu du gouvernement. Retour sur un timing parfait.

0f9e01c4fac64724b16c17ac17f995fddécryptage d’une stratégie policière et politique

Une analyse et une interprétation de la journée du 22 février, ainsi que des réflexions qu’on peut en retirer pour l’avenir.

COMMUNIQUE DE PRESSE / Mardi 26 février 2014

Collectif IDF de soutien à la lutte de Nddl contre l’aéroport et son monde

Les opposants au projet d’aéroport de NDDL et de son monde ne sont pas dupes du changement de tactique de la part des défenseurs du projet : leur volonté de l’imposer en force est passée d’une logique frontale d’expulsions et d’occupation policière de la zone à défendre, à une logique moins spectaculaire mais tout aussi obstinée, aussi bien par le biais d’arguments pseudo-écologiques (déplacements des espèces, mesures dites « de compensation » etc) qu’à l’aide d’arsenal juridique et politique (arrêtés préfectoraux, arbitrage européen en faveur du Partenariat Public Privé etc).

La manifestation du 22 février 2014 avait pour but de signifier au gouvernement, à Vinci et aux pro-aéroports que le projet ne saurait passer en force sans rencontrer une fois de plus une résistance déterminée des opposants ; l’importance de la mobilisation de samedi l’a démontré : les différentes formes qu’a pu prendre cette manifestation, malgré les tentatives de division relayées par les médias, ont participé de sa force. (suite…)

12 février 2014 : rencontre avec les copains de la ZAD

Nouvelles de la lutte à Notre-Dame des Landes

L’Etat et les pro aéroports menacent de passer à nouveau en force. Sur place le mouvement est plus vivant encore qu’à l’automne 2012, les liens plus denses, les champs plus cultivés et les habitats plus nombreux.

Une manif est prévue à Nantes le 22 février.

RDV le mercredi 12 février 2014, à partir de 19h30, à la Commune libre d’Aligre, pour en discuter avec des copains de la ZAD, suivi d’un buffet partagé où chacun est invité à rappporter un petit quelque chose à grignoter.

  • Présentation du collectif.
  • Des nouvelles de la lutte :
    • point juridique/procédures
    • les mesures de compensation (déplacement d’espèces, les mares, les entreprises concernées…)
    • la manifestation du 22 février, à Nantes
    • les répliques en cas d’occupation
    • la vie sur la zad, ces derniers temps

Le lieu: café associatif la Commune, 3 rue d’Aligre, 75012, metro Ledru Rolin
ou gare de Lyon/ à partir 19h30

De Notre-Dame-des-Landes à Taksim, les arbres de la révolte !

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Le lundi 27 mai, plusieurs centaines de personnes ont installé un campement de tentes pour s’opposer à la destruction d’un lieu de promenade historique, le parc de Gezi, au cœur d’Istanbul. Lieu de rassemblements – longtemps interdits –, la place Taksim est un des rares lieux de verdure qui subsistent face à l’urbanisation galopante initiée par le gouvernement turc au début des années 2000. Or, pour une population plus modeste, progressivement chassée du centre-ville par la gentrification d’Istanbul, ces rares lieux de rencontre subsistants sont vitaux. 

 C’est donc avec colère et détermination que les manifestants ont accueilli les forces de l’ordre venues les déloger avec matraques, lances à eau, gaz et pelleteuses, dans la nuit et les jours qui ont suivi. La révolte localisée sur et autour de la place Taksim a gagné les quartiers voisins. Les violents affrontements de la nuit du 31 mai ont mis le feu aux poudres, drainant de nombreux manifestants dans les rues à travers toute la Turquie, depuis le 1er juin.
La répression policière particulièrement violente rappelle de sombres souvenirs à la population : le 1er mai 1977, 34 personnes avaient trouvé la mort sur la place Taksim lorsque les chars dispersaient les 500 000 manifestants rassemblés suite à l’appel des organisations de travailleurs. S’ajoute à ça une montée du conservatisme religieux, imposée par le gouvernement Erdogan à un pays laïc depuis 1923, et mal vécue par une partie de la population. L’obstination martiale et méprisante du premier ministre, face à une population qui accumule colère et rancœur, a été l’étincelle qui embrase le pays depuis une semaine.
Si la révolte a trouvé sa source dans l’opposition à la destruction d’un espace de vie pour des visées économiques, elle a acquis aujourd’hui la dimension d’une insurrection sociale et politique et démontre que les espaces naturels, de vie, sont intimement liés à un tissu social, dont ils sont le poumon. Supprimer ces espaces, c’est mépriser le vivant et mépriser les populations qui y ont leurs racines. Dans un contexte économique difficile, fruit d’un capitalisme mondial irresponsable et indifférent à ses conséquences écologiques et humaines, ce mépris des gouvernants est ressenti comme une trahison par des populations à bout de leur tolérance.
Au Forum Social Mondial de Tunis, les participants de nombreux pays se sont accordés sur une charte à l’égard des grands travaux inutiles et imposés (GPII). Elle dénonce le soutien inconditionnel, financier et politique, aux multinationales promotrices de projets coûteux et nuisibles aux populations locales. Elle pointe également du doigt la militarisation et la criminalisation des oppositions. Que ce soit à Taksim en Turquie, à Atenco au Mexique, au Val de Susa en Italie ou à Notre-Dame-des-Landes en France, l’imposition de vastes chantiers de construction, au mépris des espaces naturels de vie, s’est accompagnée d’une répression aveugle et féroce de toutes contestations, pourtant massives.
Devant ce constat, nous ressentons chaque jour davantage l’urgence d’une convergence internationale de luttes de réappropriation des territoires dont nos gouvernements nous dépossèdent.
Face à des discours politiques dictés par la vénalité des intérêts économiques et imposés par la force des armes, qui blessent, mutilent et tuent, nous affirmons notre désir de pouvoir réaliser une autre vision de société et vivre autrement les espaces que nous habitons.
Solidaires de nos amis turcs, nous affirmons notre soutien aux occupant-e-s de la Place Taksim et à toutes celles et ceux qui manifestent à travers ce pays et dans le monde !
Le Collectif francilien de soutien à Notre-Dame-des-Landes
collectifnddlparisidf@riseup.net
Contact presse : presse.nddl-paris@riseup.net

Communiqué en pdf

Prochaine assemblée générale du collectif : mardi 29 octobre à 20 h au Transfo

Révolté.e.s par la répression et la violence des forces de police et des expulsions sur le site de Notre-Dame-des-Landes près de Nantes, habitant.e.s d’Île-de-France, nous invitons les Francilien.ne.s à se mobiliser et à nous rejoindre.

NOUS NOUS RENCONTRONS UN MARDI SUR DEUX
PROCHAINE AG : MARDI 29 OCTOBRE 2013 à 20 heures
Au Transfo : 57 avenue de la République, Bagnolet
Métro: Gallieni ou Robespierre

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RENDEZ-VOUS A VENIR

Chaque mardi soir à partir de 20h, le Collectif se réunit au Transfo, 57 avenue de la République, à Bagnolet.

vendredi 22 novembre à 11h30 pour « l’inauguration du nouvel aéroport de Rueil-Malmaison », au siège de Vinci (date et horaire définitifs en AG)

du 6 au 8 décembre pour une série d’actions sur l’aménagement du territoire, les grands projets imposés et le grand Paris, suite à l’appel de Stuttgart

AG du collectif un mardi sur deux à 20h au Transfo (Bagnolet)

Rassemblement d’urgence à 19h à Belleville en cas de tentative d’occupation policière ou d’expulsion sur la Zad

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RENDEZ-VOUS PASSES

– 16 mai soirée d’ouverture du Festival des Résistances et des Alternatives à Paris (FRAP) sur le thème des ZAD comme zones d’autonomie définitive
– 22 mai journée de rencontre et discussion publique et de convergence des luttes contre les projets imposés
– 25 mai Journée thématique antirépression, dans le cadre du FRAP – 2 débats, une manif et une soirée.
– 29 mai et 3 juin procès des militants parisiens au projet d’aéroport, interpellés lors d’actions de soutien en janvier 2013
– 8 juin Foire à l’autogestion à Montreuil – discussions, ateliers

Rendez-vous le samedi 13 avril sur la ZAD… Réoccupations, réinstallations…

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Grande manif de mise en culture : rendez-vous fourche à la main à 10 heures dans les bourgs alentour. Pour rendre fertile ce qu’ils veulent rendre stérile. Le 17 novembre, nous étions 40.000 à reconstruire, le 13 avril nous occuperons et cultiverons pour que la zad échappe au béton !

Pour plus d’infos et lire l’Appel Sème ta Zad, voir sur zad.nadir.org/semetazad

Pour l’organisation du covoiturage vers la ZAD :
http://lite.framapad.org/p/5uMY9QRjTb

Pour l’organisation des collages d’affiches :
http://lite.framapad.org/p/sO1muv2BIb

Présentation de l’atelier cabane

1. Qu’est-ce que c’est ? Pour quoi faire ?

Une cabane ? Bien plus qu’une cabane !

Notre désir est de construire collectivement un lieu de vie autonome pour plusieurs personnes (salon, cuisine, deux sleepings, un chiotte). Installée sur la ZAD, cette cabane deviendra aussi un moyen d’occuper le territoire pour participer à la lutte sur place. Participer à sa réalisation, c’est déjà être en lutte. Cette cabane se doit d’être un habitat d’une certaine qualité (comme à la Châtaigne) qui oblige les autorités à lancer une procédure d’expulsion, notamment si des parents et leur enfant y demeurent officiellement.
Cette cabane est réalisée suivant une méthode qui permet de construire une structure solide à partir de bois de récupération, non peint et non traité. Son esprit est celui de la solidarité. Sa conception et sa fabrication seront mises en ligne sur internet, étape par étape, pour que tous les gens investis puissent réaliser leur projet d’habitat, d’aménagement ou d’agrandissement sans être soumis au système économique.

2. Une école de menuiserie autogérée

C’est apprendre à construire par soi-même un lieu de vie ou des objets de la vie quotidienne. Tout en faisant du recyclage, nous apprenons à utiliser les outils mis en commun, dans un esprit de coopération, d’entraide et de transmission du savoir-faire. Au-delà d’un lieu de construction d’une cabane ou d’une habitation pour la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, l’atelier de menuiserie est un espace ouvert à tou-t-e-s, permettant d’apprendre et de transmettre selon les envies et les capacités de chacun-e, le tout dans la joie et la bonne humeur. Que ce soit pour fabriquer un berceau, des étagères, des toilettes sèches, ou l’aménagement intérieur d’un camion, l’école de menuiserie est accessible et s’appuie sur la volonté de chacun de faire vivre un lieu autogéré, solidaire et de confiance. Nous avons déjà été contactés par le mouvement NoTav qui ne demande qu’à nous recevoir pour échanger nos savoir-faire en Val Susa !
Petit à petit, nous apprenons à connaître le bois, à maîtriser les machines, pour ensuite être capable de se débrouiller tout seul sur un poste. Le but est aussi de rendre chacun responsable et autonome dans son travail (de l’outil, du matériau et de soi-même).

3. Besoins et organisation

Cette cabane est construite à partir de matériaux de récupération. Nous avons besoin de bois, de palettes, mais surtout pas de bois reconstitué, du style aggloméré, qui est plein de colle nuisible. Nous avons besoin de chambranles, de portes et d’huisseries de fenêtres, même cassées ainsi que de clous, de vis, de forets, etc. Apporter mètre, équerre, crayon… c’est toujours utile ! Ça permet d’avoir son attirail de menuisier-ère et de travailler tranquillement sans courir après les copains. Les visseuses sont très utiles aussi ! Etc.

Et puis, une fois le balai passé, pourquoi ne pas boire un coup en refaisant le monde ? Nous avons aussi besoin de vous, de vos mains, de vos idées, de votre volonté : Cabanons, la lutte décolle !

N’hésitez pas à nous envoyer un mail pour nous rejoindre : cabane.idf(at)riseup.net

Vous pouvez aussi venir nous voir sur un coup de tête, notamment l’après-midi, tous les jours de la semaine, à partir de 14 heures.

Dans un second temps, l’atelier sera amené à évoluer pour intégrer le travail sur le métal (soudure, ferronnerie…) pour des aménagements (poêles, gouttières, descentes des eaux pluviales…). À suivre !