La création du Collectif fait suite aux appels à action émanant de la ZAD et à l’organisation spontannés d’une « Vigie Citoyenne » le mercredi 17 octobre 2012 devant le Ministère de L’Écologie et des Transports (une quinzaine de présents) à Paris.
Un pique-nique solidaire samedi 20 octobre a également eu lieu à proximité de l’Assemblée Nationale (une cinquantaine de présents dont une vingtaine ont tenté de rejoindre le siège du PS avant d’être bloqués et redirigés par un cordon policier).
Le mardi 23 octobre une première assemblée s’est tenue au CICP pour donner naissance au Collectif et défricher des idées d’actions et dégager quelques prochains RDV.
Une action organisée la veille en fin d’Assemblée en vue d’interpeller Jean-Marc Ayrault à France Inter qui passait à l’antenne, a abouti le mercredi 24 octobre à l’arrestation de 7 personnes à la sortie de métro (relâchées 3 heures plus tard). Durant ce temps, 8 autres personnes, prévenues, prenaient l’antenne de France Culture et lisaient le communiqué du Collectif.
Samedi 25 octobre un rassemblement s’est réuni à la Place Notre Dame des Champs pour rebaptiser la Place en Notre Dame des Landes. La trentaine de personnes présentes a ensuite rejoint la manifestation du DAL contre les expulsions ) Palais Royal pour diffuser des tracts et porter une banderolle de soutien à la ZAD.
Le mardi 30 octobre une seconde assemblée crée des commissions de travail pour préparer la manifestation unitaire du 10 novembre, élaborrer des pistes d’actions, préparer la mobilisation du 17 novembre de réoccupation de la ZAD. Une commission automédia est également créée et se réunira le vendredi 2 novembre pour élaborer un tract.
Jeudi 1er novembre près de 150 personnes se sont rassemblées en vue du siège du Parti Socialiste, à l’angle de la rue de Bellechasse et de l’Université (100m de la rue de Solférino).
Samedi 10 novembre, une manifestation unitaire de Belleville à l’Hôtel de Ville a rassemblé près de 1500 personnes avec prises de parole sur la fin et banderolle en tête.
Jeudi 15 novembre, dans la nuit, deux membres du Collectif sont arrêtés à proximité d’une antenne du Parti Socialiste taguée et seront interrogés lors d’une garde à vue au Service d’Investigation Transversale (SIT) du 19ème arrondissement. Transférés au matin vers le Commissariat du Boulevard Bourdon, dans le 11ème Arr., ils passeront 48h en Garde à vue, seront perquisitionnés à leurs domicile, puis passeront 12 heures en détention au dépôt du TGI en attente de leur déferrement au Parquet. Convoqués pour une audience le 11 janvier 2013, ils seront finalement jugés en report le 30 janvier et condamnés respectivement à 35 heures de TIG et 1000 euros d’amende pour dégradations légères.
Samedi 17 novembre, à l’appel de l’ACIPA et de la ZAD, 40000 personnes (dont 6 bus de Paris) rejoignent Notre-Dame-des-Landes lors d’une vaste manifestation qui aboutira à la reconstruction de plusieurs cabanes aux abords de la Forêt de Rohane. Lieu symbolique de la lutte, la Châtaigneraie sera assaillie par les gendarmes une semaine plus tard, le week-end des 23-24novembre à l’occasion de l’expulsion et la destruction du premier squat de la ZAD, les Rosiers. De nombreux blessés dont près d’une dizaine hospitalisés seront à déplorer ce jour-là.
Le vendredi 23 novembre en réponse à cette opération de grande ampleur qui a mobilisé 500 gendarmes sur toute la zone, un appel à rassemblement devant l’Assemblée Nationale est lancé par le Collectif parisien. Près de 300 personnes s’y rendront et 77 d’entre elles seront interpellées, au cours d’un départ en manif. sauvage vers le siège du Parti Socialiste, puis conduites durant 4h au Commissariat de la Brigade Ferroviaire, rue des Envierges, pour un contrôle d’identité.
Le vendredi 7 décembre, le Collectif organise une soirée publique d’information sur la lutte de Notre-Dame-des-Landes à la salle Jean Dame dans le 2e arr. Michel Tarin pour l’ACIPA et Camille pour la ZAD sont intervenus à cette occasion pour parler de la situation sur place. Également au programme, une projection et un exposé sur la répression à NDDL et une présentation de la lutte NO-TAV et contre le Grand Paris.
Le samedi 8 décembre, une manifestation à l’appel du Collectif est parti de Belleville et a rassemblé quelques dizaines de personnes.
Les samedi 15 et dimanche 16 décembre le Collectif participe à une réunion des collectifs de soutien de toute la France à Notre-Dame-des-Landes et Nantes. Près de 3000 personnes seront présentes pour discuter de thèmes aussi divers que l’organisation inter-collectifs, les perspectives de la lutte dans les temps à venir, les partages d’expérience et la convergence avec d’autres luttes.
Le samedi 19 janvier 2013 lors d’une action du Collectif qui rassemble une quarantaine de personnes pour un affichage et des inscriptions sur les grilles du chantier de rénovation des halles (par les filiales de VINCI et la Mairie de Paris), 4 participants sont interpellés, 2 d’entre eux relâchés et 2 autres conduits au SIT du 19ème pour 48h de GAV puis déférés au Parquet après 20h de détention au dépôt. Ils sont convoqués à comparaître au TGI le 13 mars 2013 (edit : report au …).
Le dimanche 27 janvier, après un pique-nique dans le jardin de la propriété de François-Henri Pinault, second actionnaire de VINCI, 15 personnes sont interpellées par les gendarmes de Montfort l’Amaury et mises en Garde à vue pour 45h dans 5 gendarmeries des Yvelines. Accusés de violation de domicile et menaces de mort (pour le slogan « Pinault la ZAD aura ta peau »), ils sont libérés avec convocation pour un jugement au TGI de Versailles le 11 mars, leur procès est reporté au 3 juin 2013.
Le vendredi 15 février, le Collectif organise un concert de soutien à la lutte qui réunit 2000 personnes à la Parole Errante à Montreuil.
Le samedi 2 mars, le Collectif organise une journée de Portes Ouvertes et d’atelier menuiserie pour présenter la construction de la cabane de 40m² qu’il projette de déplacer et implanter à la ZAD courant avril. Une cinquantaine de personnes ont participé à la construction au cours de cette journée.
Le dimanche 17 mars, le Collectif organise avec une dizaine d’autres collectifs de lutte contre le Grand Paris, une journée de débat et de convergence pour construire des initiatives concertées contre les projets de rénovation urbaine et les Grands Projets Imposés (comme l’aéroport de NDDL et la ligne TGB Lyon-Turin).
(historique en cours d’écriture – à compléter)