Archives de mots clés: ZAD

Cantine de soutien à Saint-Denis samedi 13 février dès 12h

manif_NDDL_16janv16_paris_bsb07A Notre-Dame-des-Landes comme ailleurs, la lutte continue contre l’aéroport et son monde.

Pour en discuter, s’organiser, et aussi pour en causer à celleux qui ne connaissent pas, le comité local Zad à Saint-Denis fait sa cantine, et vous invite à déjeuner samedi 13 février à partir de 12h à côté du parvis de la Basilique de Saint-Denis (devant le bar « Les Arts »). (suite…)

Récits du week-end d’appel d’offres

Les chantiers collectifs qui se sont organisés les 29, 30 et 31 janvier 2016 lors de « L’Appel d’offres de la ZAD », ont été joyeux et laborieux – le tout dans les bons sens du terme.

ZAD de NDDL: week-end d’appel d’offres du 30 et 31 janvier 2016

(Vidéo réalisée lors des 3 jours de chantier)

Nous publions plus bas un bilan proposé par Zad.nadir.org avec le groupe Automedia de la zad.

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Avant même que le week-end ne commence, les 25 lots proposés dans le cadre de « l’appel d’offres de la zad pour un avenir sans aéroport » étaient tous pourvus, plus de 450 personnes ayant postulé en amont pour venir œuvrer à la construction de la zad en cette fin du mois de janvier.

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4 février : soirée de soutien à la Commune libre d’Aligre

carnet NDDL page 97

Jeudi 4 février – Soirée Projection – Discussion à la Commune libre d’Aligre,
3 rue d’Aligre, 75012 Paris

Notre Dame Des Landes, Zone à Défendre: Vite, il y a urgence..!

Depuis plus de 40 ans, la lutte de Notre Dame des Landes contre la construction d’un aéroport par Vinci représente une expérience unique. C’est à la fois un combat contre un projet d’aménagement du territoire inutile et imposé et la démonstration de la réalisation d’une utopie concrète, collective.

Depuis l’annonce de la reprise des travaux en novembre 2015, les échéances à l’encontre des défenseurs de la ZAD s’accélèrent et se précisent. Depuis le 25 Janvier 2016, 16 paysans et familles sont expulsables.

Plus que jamais, il y a urgence à défendre Notre Dame des Landes!

Programme de la soirée:

19h45 – Projection : « Une réponse à la Cop21 et à son Monde. Construire la ZAD » Documentaire réalisé à partir d’interviews d’habitants historiques du bocage et de Zadistes.
– Discutions/informations autours des derniers événements autour de la lutte pour NDDL: blocages, procès, menace d’expulsions, appel d’offre, weekend de travaux et rencontres sur la ZAD du 30&31 Janvier etc..
– Parce que la lutte s’accélère, les rendez vous à ne pas rater: manifestations, appels à mobilisations locales et nationales!

Le tout suivi d’un buffet partagé pour prolonger les discussions ! Apportez-vous de quoi grignoter…

(image: croquis de McMarco, cf http://carnetsnddl.blogspot.fr/)

Détails sur « l’appel d’offres » lancé par la ZAD les 30 et 31 janvier

Notre-Dame-des-Landes – à tous les comités et soutiens

(mise à jour du 25 janvier – sur les détails des chantiers, lire plus bas)

Infos de dernière minute en provenance du Comité de pilotage de l’appel d’offres de la zad : Les cartes des chantiers mises à jour le 25 janvier (PDF à imprimer)

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Le week-end commence le samedi à 10h (rdv directement sur votre lieu de chantier si vous êtes inscrit-e, sinon au « bureau d’intérim »), et se terminera par un pot de clôture à 17h le dimanche, à la Wardine.

Il est maintenant trop tard pour « postuler » sur des lots, mais venez tout de même : notre « bureau d’intérim », installé à la Wardine, se chargera de vous trouver un chantier à votre pointure !

Samedi de 18h à 20h (à la Wardine) est prévu un temps d’échange d’infos sur la situation, suivi pour celleux qui le veulent d’une discussion pour préparer les prochaines rencontres intercomités.

Pour la logistique : les organisateurs-ices des chantiers se chargent de nourrir les gens et/ou des cantines à prix libre sont prévues. Les personnes inscrites en amont seront a priori logées « en dur », en revanche nous ferons de notre mieux mais nous ne pourrons pas garantir d’héberger ainsi toutes les personnes arrivant le jour même … Venez avec vos matelas, sacs de couchage, etc.

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27 fev 2016 : Mobilisation générale pour l’abandon du projet d’aéroport

affzad-mob-occ-bloc Pré-appel pour le 27 février – Mobilisation générale pour l’abandon du projet d’aéroport – préparez-vous !

La mobilisation des derniers jours a été formidable : grâce à la force de la manifestation sur le périphérique à Nantes, mais aussi du fait de la multiplication des actions et rassemblements dans des dizaines d’autres villes en France. Il est clair que le mouvement anti-aéroport est plus dense et vivant que jamais. C’est parce qu’il est devenu emblématique de tant d’autres luttes contre les destructions environnementales et sociales, la disparition des terres agricoles, le changement climatique, la marchandisation du territoire et de nos vies. C’est aussi parce qu’il pousse à l’invention d’autres manières d’habiter le monde.

Mais le gouvernement s’enferme dans sa surdité. Les paysan-ne-s et habitant-e-s de la zad sont toujours menacé-e-s d’expulsion. Le démarrage des travaux du projet d’aéroport est toujours annoncé à court terme.

Le mouvement appelle donc à continuer les actions durant les semaines qui viennent et à être particulièrement attentif au jugement qui sera rendu le 25 janvier.

Toutes les composantes de la lutte appellent également à une journée de mobilisation massive et générale pour le 27 février. Cette mobilisation aura pour mot d’ordre l’arrêt des menaces d’expulsion sur les paysan-ne-s et habitant-e-s de la zad, ainsi

que l’abandon définitif du projet d’aéroport.

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Nous invitons tous les comités et soutiens à mobiliser très fortement dès maintenant pour cette date. Nous vous appelons tous à commencer dès aujourd’hui à lui donner le relais le plus large possible. Nous invitons les un-e-s et les autres de la région, des quatre coins de l’hexagone, et au-delà, à organiser des convois et bus pour rejoindre cette grande mobilisation.

Les formes et rendez-vous pour ce 27 février seront définis par le mouvement en fonction du contexte. Un appel plus précis arrivera après le résultat du procès le 25 janvier.

Celles et ceux qui habitent et cultivent la zad ne la quitteront pas ! Il n’y aura jamais d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes !

L’AG du mouvement du 19 janvier

Prochaine AG de préparation de la mobilisation du 27 février : mardi 26 janvier, à 20h, à la Vacherit. Rdv à 19h pour préparer l’AG.

Grande journée de mobilisation le samedi 9 janvier à Nantes

Appel à une grande manifestation dans le cadre de la lutte contre la reprise des travaux de l’aéroport de Notre Dame des landes. Attention la date a changé : la mobilisation initialement prévue le 16 aura lieu le 9 janvier.

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Suite aux procès ’ajournés’ du 10 décembre visant à expulser les habitant.e.s historiques, et dans un climat d’annonces d’expulsions et de reprise de travaux au début de l’année 2016, montrons à l’Etat et Vinci que nous ne nous laisserons pas faire.

Le mouvement contre l’aéroport appelle à une grande journée de mobilisation le samedi 9 janvier.

Pour la région nantaise, une tracto-vélo et marche piétonne se préparent.
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Réponses aux attaques et mensonges contre la Zad

Réponse du groupe presse de la ZAD de Notre Dame des Landes à la campagne de diffamation orchestré par voie de presse par la préfecture de Loire-Atlantique concernant les « fauteurs de troubles » zadistes…

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Depuis quelques jours comme avant chaque grande mobilisation, une petite histoire croustillante visant à stigmatiser le mouvement anti-aéroport, et en particulier les occupants de la zad, est servie aux médias. En l’occurence, une maison en bordure de la zad, malencontreusement squattée brièvement il y a deux ans contre l’avis des ses anciens habitants et laissée vide depuis. Certains s’empressent de la relayer, de l’amplifier à grand coup de généralités mensongères et ne se gênent pas pour conclure que « les riverains » seraient opposés aux « zadistes ». Ces opérations de communication cherchent à diviser, à jouer sur les peurs, fantasmes et préjugés. Un ancien maire déclare que « tout le secteur » serait « soumis à la loi du plus fort imposée par des mercenaires-occupants qui font régner la terreur ». Dans le même registre grotesque, le nouveau président de région n’hésite pas quant à lui à comparer la zad à « Mossoul » ou « Damas ». Mais aussi insistantes que soient ces opérations de propagande, elles ne peuvent masquer la réalité locale et la force du mouvement. Face à ces attaques nous voulons ici rappeler que :

  • la quasi-totalité des habitants des bourgs alentours est fermement opposée au projet d’aéroport.
  • une très grande partie d’entre eux entretient des rapports de bon voisinage avec les occupants de la zad. En 2012, de très nombreux habitants du coin se sont mobilisés pour soutenir et ravitailler ces occupants lorsque milles policiers sont venus envahir la zad et y détruire des fermes et maisons. Depuis, beaucoup de ces habitants ont participé aux chantiers collectifs, fêtes et mobilisations ou passent au quotidien sur la zad. Des liens denses se sont tissés dans la lutte et on peut affirmer sans risque de se tromper que la solidarité locale sera de nouveau au rendez-vous en cas de nouvelle tentative d’expulsion de la zad.

Nous n’affirmons pas ici qu’il n’y ait jamais eu d’incidents avec certains habitants des bourgs alentours, notamment pendant la période de fortes tensions créée par l’occupation policière qui a suivie l’opération César. Il est alors aisé, comme dans n’importe quel village ou coin de banlieue qui se retrouve sous les feux des projecteurs, de monter quelques faits divers en épingle dans les médias et de les ressasser ensuite à l’infini pour faire de l’esbrouffe. C’est ce que s’emploient, de loin, quotidiennent à faire Retaillau, Mustière et consorts pour semer la zizanie. De près, la réalité du terrain est toute autre, ouverte au dialogue, à l’entraide et à la volonté de vivre ensemble.

Nous n’affirmons pas cependant ici faire l’unanimité. A chaque fois que des gens décident de vivre en porte à faux avec les normes sociales individualistes et consuméristes, elles sont sujettes à la critique et à des attaques. Il y a des forces réactionnaires dans les bourgs autour de la zad comme partout ailleurs. Cependant, ce qui s’expérimente collectivement sur la zad, en terme social, agricole ou politique, est porteur d’un espoir tangible pour toutes celles et ceux qui ressentent aujourd’hui que le monde productiviste et marchand va droit dans le mur.

Les voix qui se font entendre du coté des pro-aéroport sont avant tout celles des lobbys patronaux et des élites politiques locales. Et c’est bien le gouvernement qui fait « régner la terreur » lorsque ses hommes armés débarquent dans le bocage et qui engage « des mercenaires » privés pour mener à bien ses projets. Mais contrairement au mouvement anti-aéroport, les pro n’ont jamais bénéficié d’une quelconque assise populaire. Et ce pour une simple et bonne raison : cet aéroport comme tant d’autres projets d’aménagement nuisibles du territoire va à l’encontre de la volonté et des intérêts des populations concernées. Nous continuerons à lutter pour un avenir partageur et sans aéroport, main dans la main avec les habitants et paysans qu’ils voudraient forcer aujourd’hui à partir.

Le groupe presse de la zad

(Zad.nadir.org)

NDDL : Vinci recule, Paris se mobilise

Plusieurs centaines de personnes se sont réunies ce jeudi place Stalingrad à Paris en soutien avec les habitants de Notre-Dame-des-Landes alors que se tenait à Nantes un énième procès. Vinci comptait cette fois-ci accélérer les expulsions.

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Midi et demi, trois cents personnes sont massées sur un côté de la place Stalingrad, dans le nord de Paris. Au même moment, ils sont au moins cinq cents à manifester devant le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Nantes. Une militante du comité de soutien en Île-de-France assure la liaison entre les deux mobilisations. Le téléphone dans une main, le micro dans l’autre, elle annonce en direct la bonne nouvelle de la journée : la procédure d’expropriation lancée en urgence par Aéroport Grand Ouest (AGO, filiale de Vinci) vient tout bonnement de tomber aux oubliettes.

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Récits du convoi Cap sur la COP de NDDL vers Paris

Après 2h de blocage de la nationale 23 et du convoi de Notre-Dame-des-Landes vers Paris par la police, celui-ci a été libéré. Les participants au convoi avait décidé d’un commun accord de refuser de décliner leur identité et donc se laisser ficher. Alors que les soutiens de la région commençaient à se rendre sur place, le ministère de l’intérieur a finalement accepté de laisser repartir librement le convoi, en se contentant d’une déclaration au mégaphone. Un policier a affirmé dans le micro que le convoi serait interdit d’accès à Saclay, l’étape avant paris et qu’un périmètre de “sécurité” serait déployé autour de la ferme de l’agriculteur qui devait nous accueillir. Il a aussi annoncé que toute tentative de passer à Saclay ou en île de France serait sévèrement réprimé. Mais pour l’heure le convoi a repris sa route …

Lire aussi: Le convoi Cap sur la COP interdit d’un département de plus (25/11/2015)

Récit de la première journée du convoi : samedi 21 novembre

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Cela s’affaire, charge, construit et décore à tout va depuis la veille à la Vache rit malgré la pluie battante. Le soir, les participant-e-s au convoi se sont retrouvés pour une assemblée permettant d’exposer l’organisation du convoi et d’appeler les un-e-s et les autres à s’inscrire sur les différentes tâche collectives.

En ce samedi matin ensoleillé, l’humeur générale est excellente et plein de gens de la zad et du coin sont venus soutenir le départ du convoi ou l’accompagner sur quelques kilomètres. Dans ce contexte plombé, il est crucial d’affirmer en acte notre volonté de ne pas laisser le gouverment museler la contestation sociale et environnementale lors de la cop 21. La tracto-vélo résonne alors comme un défi face aux interdictions de manifestations faites par le gouvernement.

Pour le premier jour, on part en peloton commun à 200 vélos suivis des 5 tracteurs et une remorque. On est quasi autant que le tour de France et on a une caravane logistique à faire rêver : un tracteur qui tire une cabane infokiosque et point d’acceuil, un autre qui tracte des toilettes sèches, un pour les tables et bancs, un pour les sacs et affaires perso histoire de rouler léger, une voiture média pour commenter la course et des véhicule-cantines pour foncer en avant nous préparer les repas. On a même des supporters sur le bord de la route dans les villages alentours pour crier et agiter des fanions.

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(NDDL-IDF) Cap sur la COP avec les convois !

Depuis plusieurs mois maintenant, les luttes de territoire s’organisent pour converger sur Paris à l’occasion de la COP21, dans des convois et marches qui partent de l’est, de l’ouest de la France, de Forcalquier et d’Agen.

logo-capsurlacopCes marches festives et pacifiques amènent entres autres, la question des grands projets de construction et d’aménagement du territoire sur les places parisiennes. Des centaines de personnes étaient au départ ce matin des convois, à Dijon et Angers et des dizaines d’autres personnes s’apprêtent à se joindre à elles en chemin, lors des différentes étapes qui jalonneront le trajet vers le plateau de Saclay.

Ce lundi matin vers 11h le convoi de l’ouest s’est retrouvé bloqué à Anetz par plus d’une centaine de policiers durant près de 2h. Si le convoi a finalement été libéré, le message délivré était que les convois ne seraient pas autorisés à accéder au plateau et s’exposeraient à une sévère répression, s’ils persévéraient. Ce n’était pourtant pas le message qu’on avait reçu de la part des autorités en Essonne, où on avait cru comprendre que la tolérance serait de mise. Les préfectures doivent-elles accorder leurs violons ou bien doit-on y voir l’oeuvre du ministère de l’Intérieur ou encore celle de Matignon ? Si avec les attaques du 13 novembre, Manuel Valls s’était senti pousser des ailes sécuritaires, qu’il pensait pouvoir purement et simplement confisquer la contestation lors de la COP21 sous couvert d’état d’urgence, les appels qui se multiplient un peu partout en France à braver l’état d’urgence et enfreindre les interdictions de manifester, devraient lui faire comprendre que la stratégie de l’étouffement ne fait qu’attiser le feu du mécontentement social qui couve depuis quelques mois en profondeur. Il avait annoncé en octobre que les travaux reprendraient à Notre Dame des Landes au printemps, quelques semaines plus tard le préfet de Loire-Atlantique annonce que ce n’est plus une priorité. Il faut croire que le vent tourne et porte avec lui suffisamment de braises pour que la moindre étincelle menace de faire jaillir un incendie. Dans cette situation, brandir le bâton ne ferait qu’allumer notre colère et précipiter notre détermination à résister avec plus de vigueur encore que nous ne l’avions fait en 2012 et au cours des mois qui ont suivi.

Les collectifs de soutien se sont réveillés, et nous sommes plus nombreu-ses encore et prêt-e-s à répondre à toute nouvelle menace sur Notre-Dame-des-Landes. En interdisant les convois d’arriver à Paris, les autorités ne feront que renforcer l’intérêt et l’engouement qu’ils suscitent. En ayant interdit la manifestation du 29 novembre, en confisquant à la « société civile » sa marche légitime pour le climat, elles ont généré une grande frustration et un besoin de se rallier à toutes les autres manifestations qui auront lieu lors de la COP21, que ce soient les convois ou les actions directes de désobéissance massive. Les réprimer et tenter de les entraver ne font que les décupler.

Si le gouvernement, non content de mener la guerre hors de ses frontières, veut la conduire également à l’intérieur contre la société toute entière avec le même discours martial, alors la COP21 ne sera que le commencement d’une lutte acharnée qui dépasserait de loin les enjeux de la construction d’un aéroport, de lignes ferroviaires, de haute-tension ou encore de sites d’enfouissement de déchets nucléaires. C’est une lutte pour une autre vision de l’avenir que nous mènerons à Paris, et dans toutes les villes de France et d’Europe. Car si la mondialisation s’est offerte une nuisance sans frontière, nos réseaux de résistances se sont tissés une détermination collective qui trouve également des échos dans bien des endroits du monde.

Nous ne nous laissons pas intimider, alors que dans la morosité pesante qui nous a happé après le 13 novembre nous tentons de maintenir une manifestation belle et festive, nourrie d’imaginaires plus chaleureux que le monde sécuritaire que les gouvernements occidentaux nous promettent. Que l’état garde ses policiers, il en aura besoin pour les écoles, les églises, les supermarchés, chaque coin de rue de chaque ville, plutôt que de les mettre en travers de notre route pour nous empêcher d’organiser un banquet.

Nous vous appelons tou-tes à nous rejoindre le 28 novembre en vélo sur le plateau de Saclay ou à pieds au Carrefour des communes pour offrir une arrivée triomphale aux convois, marcher ensemble sur Paris et y trinquer à la résistance le 28 novembre à Paris !

État d’urgence, état policier, vous ne nous empêcherez pas de manifester !

Le Collectif francilien de soutien à Notre-Dame-des-Landes
collectifnddlparisidf(at)riseup.net